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Demande de lits

Choix de l'indice (pour la détermination du pic)

L'évolution du nombre de contaminés ne peut pas être retenu comme indice pour déterminer le pic de la pandémie, car le nombre, fourni par info-coronavirus.be, est lié aux individus testés. La capacité de tester étant limitée, les tests sont pratiqués sur une population choisie (et limitée). La Belgique n'est donc actuellement pas capable de tester 500 personnes aléatoirement choisies par jour pour estimer l'évolution du pourcentage de la population contaminée.

L'évolution du nombre de décès à l'hôpital peut être retenu comme indice pour déterminer si le pic de la pandémie est passé. Entre l'infection et le décès, le temps varie. Grosso modo, 5 à 10 jours pour l'incubation du virus, 5 jours avant la détresse respiratoire, 20 jours de soins intensifs. Le pic aurait donc été atteint un mois avant la diminution des décès, si la qualité des soins est constante durant toute la pandémie ... Si la qualité des soins diminue, la mortalité augmentera. Si le nombre de décès diminue malgré une détérioration des soins, le pic aura été atteint plus d'un mois avant.

L'évolution du nombre d'admissions aux soins intensifs ne peut pas être retenu comme indice pour déterminer le pic de la pandémie, que si le nombre n'est pas influencé par le nombre de lits disponibles aux soins intensifs. Si le nombre de lits disponibles est nul, le nombre d'admission sera nul ! ... L'éventuelle diminution du nombre d'admissions aux soins intensifs serait même très inquiétante.

Idem pour le nombre d'admissions à l'hôpital (aux soins "ordinaires").

Date Entrées (1) Sorties (2) Différence (1)-(2) Lits occupés
{{a}} {{b}} {{c}} {{d}} {{e}}

Avant que les hôpitaux soient sous pression, il était probablement plus facile d'être admis. Les personnes venant des homes sont probablement moins admises qu'avant et celles qui sortent ne sont plus complètement guéries. La signification d'un nombre varie en fonction du contexte.

Où sont passés ceux qui étaient à l'hôpital avant le virus ? Retournés chez eux ou décédés ?

La publication du nombre d'hospitalisations vise à sensibiliser la population à la gravité de la situation.

Le graphe ci-dessous donne une bonne idée de l'évolution des hospitalisations (qui est un assez bon indicateur). Mais, cette évolution ne montre pas les autres évolutions, notamment celle relative au personnel, aux stocks de médicaments ...

Graphique :

Pour que la situation ne s'aggrave plus => entrée - sortie = 0

Après une accélération (du 18 au 25 mars) et une stabilisation (du 25 au 30 mars), la demande de nouveaux lits décroît. Le pic a donc été atteint. Toutefois, la situation n'est pas revenue à la normale (nombre de lits = 0). Les hôpitaux continuent à être sous pression (même si elle est moins forte).

Nous sommes sur un plateau descendant légèrement. La contamination se développe (Nous finirons par être TOUS contaminés). Le virus reste mortel tant qu'un vaccin n'est pas disponible. Le nombre de morts ne cesse d'augmenter.

La situation reste très critique car de plus en plus de médicaments sont en rupture de stock (source). Une seconde vague pourrait donc être nettement plus meurtrière. Le confinement devrait (en l'absence d'impératifs économiques) être de rigueur absolue, tant que les stocks de médicaments n'ont pas été reconstitués et que le nombre de lits occupés n'est pas revenu à celui d'avant confinement.

Le dé-confinement devrait se faire par tranches d'âge avec maintien du confinement pour la population qui ne travaille pas : enfants, pensionnés, malades, ...

Toutefois, pour ceux qui ne seraient plus confinés, le port du masque devrait être obligatoire.

Rappel : 80 % des personnes vont "naturellement" s'immuniser sans s'en rendre compte (sans avoir été malade). Et, les personnes immunisées (y compris les guéries) ne seront plus malades. Mais, elles resteront contaminantes tant qu'il restera des malades. En effet, elles peuvent toucher des surfaces contaminées et transporter le virus.

La pandémie sera terminée lorsque le nombre de lits occupés = 0. Le port du masque ne sera plus obligatoire.


Le nombre officiel de contaminés deviendra nul si le nombre de tests devient nul ! Inversément, le nombre officiel de contaminés risque de s'accroître proportionnellement au nombre de tests, même si la pandémie, elle, ne s'accroît pas ! ... L'évolution du nombre officiel sera très probablement inférieure à l'évolution réelle, tant que toute la population ne sera pas contaminée ...

Cependant, comme une pandémie n'est pas éternelle - l'humanité ayant toujours survécu aux virus -, il est également très probable que seule une partie de la population sera éliminée. Le confinement freinera certainement le développement de la contamination (mais rien ne garantit qu'elle ne finira pas par être totale).

Toutefois, le ralentissement de la contamination donne du temps. Pour trouver un vaccin (via une injection non létale du virus), mais surtout permettre au corps de s'adapter à ce virus. Un seul virus n'a jamais tué personne. C'est une trop forte quantité de virus proportionnellement à la capacité de défense dont dispose l'individu qui tue. Si l'attaque est supérieure à la défense, l'individu meurt. Si la défense est supérieure à l'attaque, le virus meurt. L'individu est alors guéri (et sera mieux préparé pour la prochaine attaque).


A l'extérieur, le port du masque est vivement recommandé.

À l'heure où l'État affirme que La désinformation tue, il est apparu une différence entre la vérité d'État et la vérité scientifique. L'État est soupçonné de minimiser le rôle du masque, pour éviter la panique, car la population ne sait pas s'en procurer. L'État peine à convaincre que ce qui est bon pour la protection du personnel soignant ne serait pas nécessaire pour un quidam. Idem pour le gel hydroalcoolique.

Lors des conférences de presse quotidiennes de 11 heures du SPF Santé (COVID-19, info-coronavirus.be), il a même été entendu que "[l'État] n'interdisait pas le port du masque en rue" ...

Le fait qu'il faille rappeler qu'on est [encore] tolérant est inquiétant.

Aucune autorité sérieuse ne peut recommander à la population de ne pas se protéger lorsqu'elle le peut.